Le thème de demain, nous ne le connaissons pas encore mais nous pourrions autant discuter d’imagination que de pédagogie. Quel que soit le thème, son traitement procède comme un moyen de répondre à des questions plus fondamentales pour faire société qui sont de l’ordre du comment apprendre, du comment grandir, du comment affronter le monde.

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Mais le thème d’aujourd’hui sera celui de : l’ennui. Pourquoi commencer par l’ennui pour réfléchir sur l’éducation ? Déjà, parce que l’ennui, c’est une impression, un état, un sentiment : une réaction (ou une absence de réaction…). C’est donc l’occasion de se pencher sur les enjeux émotionnels de l’éducation.
L’ennui, c’est aussi un rapport au temps, au vide et au plein, à la répétition et à l’inattendu. C’est se demander pourquoi la répétition est tout autant associée à une méthode d’apprentissage vieille comme le monde qu’à une routine ennuyeuse. Ennui et éducation, c’est se demander : où commence le sérieux et où finit la paresse ? Que faire du plaisir et que faire de la rigueur ? Quel temps laisser au divertissement et quel temps accorder à l’exercice ?
D’un côté, l’école a tout intérêt à se pencher sur sa capacité à intéresser et à susciter l’attention. D’un autre côté, l’ennui semble aussi être une entrée positive pour approcher l’imaginaire, la rêverie, le repos.
Ce sont toutes ces ambiguïtés suscitées par les sentiments et les concepts qui gravitent autour de l’ennui qui en a fait notre objet de réflexions et d’inspirations !

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Lisez, écoutez, regardez mais surtout, ce que Ré-création vous invite à faire, c’est méditer ! Et ce sera sur cette note chaleureuse que nous vous laisserons découvrir ce nouveau média qui, ne l'oubliez pas, appelle dorénavant à votre contribution.